Réuni-e-s à Tavel en Assemblée pour la première fois depuis le début de la pandémie de Covid-19, les délégué-e-s du Centre Gauche-PCS Fribourg ont débattu ensemble des objets en votation fédérale le 27 septembre. Après l’assemblée, les membres présents ont participé à une action commune avec Syna Fribourg alémanique en faveur du congé paternité au Lac Noir.
À l’unanimité, le parti rejette l’initiative dite de “résiliation”, dont les conséquences en cas d’acceptation seraient très graves pour notre pays et son économie. Alors qu’en 2014, l’UDC cachait ses véritables intentions vis-à-vis des bilatérales, cette fois le message est clair. Le refus le 27 septembre doit être encore plus net!
Le congé paternité de deux semaines a été plébiscité par les délégué-e-s et membres présent-e-s (1 seule voix contre) : il est grand temps que la Suisse se dote d’un congé paternité digne de ce nom. Un OUI massif le 27 septembre contribuera à faire avancer notre pays sur la voie de l’égalité et d’une politique en faveur des familles. D’ailleurs, le contraste avec la proposition de modifier la loi sur l’impôt fédéral direct est saisissant : les délégué-e-s ont refusé à l’unanimité cette proposition, reconnaissant le bienfait de l’augmentation des déductions pour les frais de garde, mais la totale inutilité d’aider avec l’augmentation de la déduction générale par enfant des familles qui n’en ont pas du tout besoin. Ainsi, il est dommage de rater la cible en aidant si peu les familles à revenu moyen et faible, et d’offrir un rabais d’impôt au-delà de 200’000 francs.
La nouvelle loi sur la chasse a également été très largement refusée – aux deux tiers. Notre parti reconnaît le besoin d’indemniser les dégâts dus aux loups ou à d’autres animaux sauvages, mais cela ne justifie pas d’introduire des mesures excessives.
Enfin, l’achat de nouveaux avions de combat a également été débattue, et à une majorité des deux tiers, le Centre Gauche-PCS recommande de rejeter cet objet. Notre pays a besoin de moyens pour assurer sa police aérienne, mais cet achat semble disproportionné. Une guerre aérienne conventionnelle étant totalement improbable, cette dépense (CHF 24 mia en tout) est excessive.