Le Centre Gauche-PCS dit 2x OUI le 26 septembre 2021 – Sabine Michel élue au Comité cantonal

Réuni-e-s pour la première fois physiquement depuis une année en assemblée cantonale à Granges-Paccot, les délégué-e-s du Centre Gauche-PCS Fribourg ont recommandé deux oui pour les votations fédérales du 26 septembre prochain.

Tout d’abord, le parti a voté par 15 voix contre 3 et 7 abstentions en faveur de l’initiative dite des 99%. Les délégué-e-s ont souligné combien il était important d’agir face aux inégalités. D’autre part, les critiques formulées envers l’initiative pour son manque de détails ne doivent pas préoccuper : le parlement fédéral saura trouver des formulations et dispositions efficaces comme cela a déjà été le cas par le passé.

Par 19 oui contre 4 non et 1 abstention, le Centre Gauche-PCS Fribourg recommande d’approuver le mariage pour toutes et tous. De nombreux et nombreuses délégué-e-s ont souligné l’importance pour un enfant d’être aimé avant tout par rapport au seul aspect véritablement controversé de ce changement de loi, à savoir la question de l’adoption et de la procréation médicalement assistée légalisée pour les couples lesbiens.

Les enjeux de l’automne électoral

La parole a été donnée à deux personnes qui porteront les couleurs de notre parti pour l’élection du 26 septembre (complémentaire pour le Conseil des États) puis du 7 novembre (Conseil d’État). Le préfet de la Sarine Carl-Alex Ridoré a rappelé combien son élection est importante pour notre canton. Plus tard, c’est notre présidente et candidate au Conseil d’État Sophie Tritten qui a souligné l’importance de soutenir la famille, quelle que soit sa forme. Enfin, Sabine Michel de Gibloux a été élue au Comité cantonal en tant que caissière.

Durant cette assemblée cantonale, les délégué-e-s ont également approuvé le programme cantonal pour la législature 2021-2026.

Nous disons OUI à la fusion du Grand Fribourg : ensemble pour une commun(auté) plus solidaire et durable

Résolution du Centre Gauche-PCS de la Ville de Fribourg, de Villars-sur-Glâne, et de Sarine-Campagne en faveur de la fusion du Grand Fribourg

Que nous vivions dans nos deux villes de Fribourg et de Villars-sur-Glâne ou dans les communes périurbaines qui les entourent, c’est dans ce périmètre que nous habitons, travaillons, nous retrouvons en famille ou avec nos ami-e-s, profitons de nombreux évènements culturels ou sportifs, faisons du sport, faisons nos achats et aussi là où nous nous ressourçons. Que nous appelions dorénavant ce périmètre Freiburg ou Fribourg, cette réalité est déjà là, et avec la fusion, cette grande commun(auté) a la chance de pouvoir se concrétiser encore davantage, de devenir une réalité institutionnelle et politique. De donner à chacun-e des habitant-e-s du Grand Fribourg la possibilité de participer aux débats et décisions qui façonneront notre ville dans les années à venir.

Le 26 septembre 2021, nous voterons donc OUI avec conviction lors du vote consultatif. Cette étape nous donne la possibilité de nous exprimer en tant que citoyen-ne-s vis-à-vis d’un processus participatif qui pose les premières pierres de notre nouvelle commune fusionnée. Certes comme tout projet, celui-ci est perfectible. Cet édifice que nous construisons ensemble demandera un effort de la part de chacun-e, que ce soit de la ville de Fribourg actuelle ou des autres communes qui acceptent d’en partager le même destin.

Notre parti et les femmes et hommes qui s’y engagent a toujours considéré que c’est le bien commun de l’ensemble du Grand Fribourg qui doit primer sur des considérations à court terme. Ainsi, nous avons soutenu depuis le début et avec conviction mais sans naïveté le processus visant à renforcer le centre de notre canton. Nous sommes fières-fiers de porter ce projet sans distinction communale, avec la volonté de se lancer toutes et tous dans cette aventure politique et sociale.

Le Centre Gauche-PCS, ses membres, ses élu-e-s œuvreront ensemble pour contribuer à ce grand projet collectif, sans mettre en avant des logiques purement financières ou de pouvoir. L’enjeu est bien plus grand : de devenir une véritable commun(auté) qui donne l’exemple au niveau cantonal et national et qui affronte les grands défis de demain. Nous invitons la population des onze communes appelées à voter à dire comme nous OUI le 26 septembre et au-delà, et à nous rejoindre dans cet engagement.

Centre Gauche-PCS Ville de Fribourg  Pierre-Olivier Nobs, conseiller communal à Fribourg  
Centre Gauche-PCS Villars-sur-Glâne  Claude Monney, conseiller communal à Villars-sur-Glâne  
Centre Gauche-PCS Sarine-Campagne  Marius Achermann, conseiller communal à Avry
Diego Frieden, conseiller communal à Belfaux  

Carl-Alex Ridoré in den Ständerat!

“Gemeinsam vorwärts”

Die Mitte Links-CSP Freiburg unterstützt mit Überzeugung die Kandidatur von Carl-Alex Ridoré für die Ergäzungswahl in den Ständerat. Es ist entscheidend, dass unser Kanton weiterhin in Bern korrekt vertreten ist. Damit wird sichergestellt, dass die politischen Werte und Ideen, die uns am Herzen liegen, verteidigt werden, so wie es seit 2003 der Fall ist.

Carl-Alex Ridoré

Carl-Alex Ridoré au Conseil des États!

“Agir ensemble pour Fribourg!”

Le Centre Gauche-PCS Fribourg soutient avec conviction la candidature de Carl-Alex Ridoré pour l’élection complémentaire au Conseil des États. Il est fondamental que notre canton continue d’être représenté de façon équilibrée à Berne. Les valeurs et idées politiques qui nous tiennent à coeur seront ainsi défendues, comme elles l’ont été depuis 2003.

Carl-Alex Ridoré

Dans l’intérêt des travailleurs-euses, de l’économie et de toute la population, il faut relancer les négociations avec l’Union européenne

Le Centre Gauche-PCS du canton de Fribourg regrette la décision du Conseil fédéral de mettre fin de manière abrupte aux négociations avec l’Union européenne (UE) sur l’accord cadre institutionnel et la considère comme une erreur stratégique qui aura des effets négatifs majeurs à moyen et long terme pour notre pays et sa population. Certes, cet accord n’était pas parfait, mais il permettait de poursuivre dans la continuité de la voie bilatérale de façon durable et claire. Maintenant, il n’est pas envisageable d’en rester là : nous exigeons que les discussions reprennent, et ce dans l’intérêt de tous-toutes.

Le Centre Gauche-PCS du canton de Fribourg regrette cette décision pour trois raisons principales :

1. Cette rupture va inutilement augmenter les tensions avec l’UE et ses Etats membres et provoquer des blocages supplémentaires sur des dossiers clés pour la population et l’économie de notre pays déjà mise à mal par la crise du Covid-19 : plus d’accès à la recherche de l’UE et aux programmes d’échanges pour étudiant-e-s, érosion de l’accès au marché intérieur de l’UE notamment à court terme pour la medtech et l’industrie des machines, pas de coordination en matière d’électricité, réduction des investissements étrangers en Suisse en raison des tensions avec l’UE.

2. Cette négociation a été une occasion manquée d’exiger de l’économie plus de protection des travailleuses et des travailleurs en Suisse, par exemple en augmentant le nombre de conventions collectives de travail (seulement un-e employé-e sur deux est couvert-e actuellement), en en facilitant l’extension et en renforçant leur contrôle, ce qui aurait permis d’étendre la protection des salaires et des conditions de travail dans notre pays. Comme pour la libre circulation des personnes, on aurait pu et dû avoir de véritables mesures d’accompagnement. Résultat : la droite économique s’engouffre dans la brèche et propose déjà de flexibiliser encore plus le travail pour que la Suisse puisse “maintenir sa compétitivité internationale”. Notre parti s’oppose fermement à ces velléités dans un contexte où beaucoup de personnes craignent pour leur emploi ou se retrouvent précarisées en raison de la crise Covid. 

3. Cette décision ne permet en rien de répondre à la question centrale, à savoir : quelle relation voulons-nous avec l’UE ? Sachant que l’adhésion est exclue dans le contexte actuel, et que la voie bilatérale est privilégiée, il faut accepter que celle-ci doive évoluer, sinon les accords avec l’UE deviendront rapidement obsolètes. Le principe de l’accord institutionnel cadre doit être repris et retravaillé pour arriver à un nouvel accord entre la Suisse et l’UE.

Le Centre Gauche-PCS du canton de Fribourg demande au Conseil fédéral de garder la porte ouverte afin de pouvoir reprendre le dialogue avec l’UE dans un délai proche sur un accord qui permettrait de pérenniser notre relation et assurer un accès large et stable à son marché intérieur, gage de la bonne santé économique et sociale de notre pays et de ses habitant-e-s.

Sophie Tritten candidate au Conseil d’État

Le comité cantonal du Centre Gauche-PCS propose à l’Assemblée des Délégué-e-s du 20 mai 2021 de désigner Sophie Tritten en tant que candidate du parti pour le Conseil d’Etat. 45 ans et juriste de formation, secrétaire générale de la FOPIS (Fédération des organisations du personnel des institutions sociales) et suppléante du président de la FEDE (Fédération des associations du personnel de l’Etat de Fribourg) et présidente du Centre Gauche-PCS Fribourg depuis 2020, la Giblousienne de Vuisternens-en-Ogoz a un parcours politique et professionnel riche et varié.

Sophie Tritten (45 ans, Gibloux)

« Le Conseil d’Etat doit être représentatif de la population fribourgeoise, et affronter avec de nouvelles énergies les immenses défis actuels et futurs. Je pense en particulier à la crise Covid-19 et ses conséquences sociales et économiques qui ont touché bon nombre de Fribourgeoises et Fribourgeois, la transition énergétique, et un développement équilibré  : je veux y contribuer en apportant mon expérience et en défendant nos valeurs fondamentales de solidarité et respect de l’environnement »

« Le Conseil d’Etat doit être représentatif de la population fribourgeoise, et affronter avec de nouvelles énergies les immenses défis actuels et futurs. Je pense en particulier à la crise Covid-19 et ses conséquences sociales et économiques qui ont touché bon nombre de Fribourgeoises et Fribourgeois, la transition énergétique, et un développement équilibré  : je veux y contribuer en apportant mon expérience et en défendant nos valeurs fondamentales de solidarité et respect de l’environnement » affirme Sophie Tritten. Membre du Conseil général (qu’elle préside depuis cette année) de la neuvième commune du canton depuis 2016, Sophie Tritten connaît parfaitement l’administration cantonale, notamment pour avoir négocié au nom des 11‘000 employé-e-s des services publics avec le Conseil d’Etat. « Pour bien diriger, il faut aussi connaître la réalité du terrain. Je me réjouis de rencontrer les Fribourgeoises et Fribourgeois durant cette campagne et échanger avec eux les idées et les motivations qui m’habitent » explique Sophie Tritten.

Habitant la campagne et travaillant dans le Grand Fribourg, présidente d’un parti cantonal et donc vivant la diversité et la richesse de notre canton au quotidien, cette mère de deux enfants connaît aussi la réalité des familles, particulièrement touchées par la crise de Covid-19. « Depuis 2010, notre parti se bat pour que les familles à bas revenu reçoivent des prestations complémentaires. Maintenant, ce projet est sur le point d’être réalisé. » C’est cette ténacité, et cet esprit d’indépendance qui caractérisent le Centre Gauche-PCS que je souhaite incarner en tant que conseillère d’Etat. » ajoute Sophie Tritten.

Sophie Tritten kandidiert für den Staatsrat

Der kantonale Vorstand der Mitte Links-CSP Freiburg schlägt der Delegiertenversammlung am 20. Mai 2021 vor, Sophie Tritten als Kandidatin für den Staatsrat zu nominieren. Die 45-jährige Juristin ist Generalsekretärin der VOPSI (Verband der Organisationen des Personals der Sozialen Institutionen des Kantons Freiburg) und Stellvertreterin der Präsident der FEDE (Föderation der Personalverbände der Staatsangestellten des Kantons Freiburg) und seit 2020 Präsidentin der Mitte Links-CSP Freiburg. Die Einwohnerin von Vuisternens-en-Ogoz (Gemeinde Gibloux) hat einen reichen und vielfältigen politischen und beruflichen Hintergrund.

Sophie Tritten (45-jährig, Gibloux)

«  Der Staatsrat muss repräsentativ für die Freiburger Bevölkerung sein und sich den immensen aktuellen und zukünftigen Herausforderungen mit neuer Energie stellen. Ich denke dabei insbesondere an die Covid-19-Krise und ihre sozialen und wirtschaftlichen Folgen, von denen viele FreiburgerInnen betroffen sind, an die Energiewende und an eine ausgewogene Entwicklung: Ich möchte dazu beitragen, indem ich meine Erfahrung einbringe und unsere Grundwerte der Solidarität und des Umweltschutzes verteidige  »

“Der Staatsrat muss repräsentativ für die Freiburger Bevölkerung sein und sich den immensen aktuellen und zukünftigen Herausforderungen mit neuer Energie stellen. Ich denke dabei insbesondere an die Covid-19-Krise und ihre sozialen und wirtschaftlichen Folgen, von denen viele FreiburgerInnen betroffen sind, an die Energiewende und an eine ausgewogene Entwicklung: Ich möchte dazu beitragen, indem ich meine Erfahrung einbringe und unsere Grundwerte der Solidarität und des Umweltschutzes verteidige”, sagt Sophie Tritten. Als Mitglied des Generalrats (den sie seit diesem Jahr präsidiert) der neunten Gemeinde des Kantons ist Sophie Tritten mit der kantonalen Verwaltung bestens vertraut, da sie im Namen der 11’000 Angestellten des Service Public mit dem Staatsrat verhandelt hat. “Um gut zu führen, muss man auch die Realität vom Terrain kennen. Ich freue mich darauf, die Freiburgerinnen und Freiburger während dieser Kampagne kennenzulernen und meine Ideen und Motivationen mit ihnen zu teilen”, erklärt Sophie Tritten.

Auf dem Land lebend und im Grossfreiburg arbeitend, Präsidentin einer Kantonalpartei und damit die Vielfalt und den Reichtum unseres Kantons täglich erlebend, kennt die Mutter von zwei Kindern auch die Realität der Familien, die besonders von der Covid-19-Krise betroffen sind. “Seit 2010 kämpft unsere Partei dafür, dass einkommensschwache Familien ergänzende Leistungen erhalten. Nun steht dieses Projekt kurz vor seiner Umsetzung. Es ist diese Hartnäckigkeit und dieser Geist der Unabhängigkeit, der die Mitte Links-CSP charakterisiert, den ich als Staatsrätin verkörpern möchte.” fügt Sophie Tritten hinzu.

Message du 1er Mai – De la parole aux actes

En ce 1er mai encore placé sous le signe du COVID, le Centre Gauche-PCS note que dans le discours de nos élites, il a rarement été autant fait cas de notre condition d’humain. L’isolement social auquel nous toutes et tous sommes soumis×es en raison des mesures sanitaires a sans doute ouvert de nouvelles réflexions.

Non, personne n’est à l’abri de la précarité. Personne, pas aujourd’hui et encore moins demain. Ne pas pouvoir travailler parce qu’un intérêt supérieur s’y oppose est une réalité brutale, difficile à admettre. Pourtant, c’est la réalité. Les décisions prises pour éviter une implosion du système de santé ont un coût cruel pour notre économie. Les théories libérales sont mises à mal par une vérité implacable : la capacité à subvenir à ses besoins ne dépend pas que de soi-même. Les files d’attente pour obtenir un sac de vivres le dimanche matin à Fri-Son doivent nous interpeller, dans ce canton au bas de laine bien rempli. Aucune des personnes dans cette file n’a pensé un jour se retrouver sur ce trottoir à la route de la Fonderie. Aucune. Et pourtant, personne n’est à l’abri que cela ne lui arrive et nous le savons aujourd’hui.

En ce 1er mai, la solidarité c’est de s’abstenir de juger la précarité. Ses causes ne sont pas individuelles, mais structurelles. Nous pouvons concrètement aider les personnes en difficulté en partageant quelques courses mais nous pouvons aussi changer notre regard sur elles et agir en qualité de citoyen×ne×s. Mettre l’humain au centre, c’est renoncer à exiger le remboursement de l’aide sociale. Notre parti se battra pour que cette obligation soit supprimée de la loi cantonale.

Mettre l’humain au centre, c’est assurer un revenu minimal : le Centre Gauche-PCS œuvre à une initiative cantonale dans ce sens. Les prestations complémentaires pour les familles à bas revenus sont enfin formalisées dans un projet législatif, hélas à la teneur minimaliste. Nous entreprendrons tout ce que nous pouvons pour l’améliorer. Mettre l’humain au centre, c’est considérer l’individu pour lui-même mais avec les autres. Nous avons besoin les uns des autres, pour naître et jusqu’à notre mort. Être solidaires dans la prospérité et dans la pauvreté doit maintenant faire partie du contrat social ; l’individualisme a montré ses limites et les dégâts qu’il génère au vivre ensemble. Le Centre Gauche-PCS continuera à s’engager dans ce sens, et invite celles et ceux qui veulent faire de même à s’engager avec nous.

1. Mai-Botschaft – Von Worten zu Taten

An diesem 1. Mai stellt die Mitte Links-CSP fest, dass unsere  Eliten selten so viel Aufmerksamkeit auf unsere Lebensbedingungen gerichtet haben. Die soziale Isolation, in welcher wir alle uns aufgrund der gesundheitspolizeilichen Massnahmen befinden, hat zweifelsohne neue Überlegungen eröffnet. Nein, niemand ist vor Armut gefeit. Keiner, nicht heute und schon gar nicht morgen. Nicht arbeiten zu können, weil ein höheres Interesse entgegensteht, ist eine brutale Realität, die schwer zu ertragen ist. Und doch ist es die Realität. Die Entscheidungen, die getroffen wurden, um einen Zusammenbruch des Gesundheitswesens zu vermeiden, haben einen hohen Preis für unsere Wirtschaft. Die liberalen Theorien werden von einer unerbittlichen Wahrheit untergraben: Die Fähigkeit, für sich selbst zu sorgen, ist nicht allein von einem selbst abhängig. Die Warteschlangen für einen Sack mit Lebensmitteln am Sonntagmorgen bei Fri-Son sollten uns ein Weckruf sein, in diesem Kanton mit seinen gut gefüllten Kassen. Keiner der Menschen in dieser Schlange hätte je gedacht, dass er einmal auf diesem Trottoir auf der Route de la Fonderie stehen würden. Keiner von ihnen. Und doch ist niemand davor sicher, dass ihm das nicht passiert, und das wissen wir heute.

An diesem 1. Mai bedeutet Solidarität auch, Nicht über die Prekarität zu urteilen. Denn die Ursachen sind nicht individuell, sondern strukturell. Wir können Menschen in Schwierigkeiten konkret helfen, indem wir ein paar Lebensmittel teilen, aber wir können auch unseren Blick auf sie ändern und als Bürger handeln. Den Menschen in den Mittelpunkt zu stellen bedeutet auch, auf die Forderung nach Rückerstattung der Sozialhilfe zu verzichten. Unsere Partei wird dafür kämpfen, dass diese Verpflichtung aus dem kantonalen Gesetz gestrichen wird. Den Menschen in den Mittelpunkt zu stellen bedeutet, ein Mindesteinkommen zu sichern: Die Mitte Links-CSP arbeitet an einer kantonalen Initiative die in diese Richtung zielt. Ergänzungsleistungen für Familien mit geringem Einkommen werden endlich in einem Gesetzesprojekt formalisiert, leider mit minimalistischem Inhalt. Wir werden alles dafür tun, um dies zu verbessern.

Den Menschen in den Mittelpunkt zu stellen bedeutet, das Individuum für sich selbst, aber auch im Zusammensein mit anderen zu betrachten. Wir brauchen uns gegenseitig, von der Geburt bis zum Tod. Solidarität in guten wie in schlechten Zeiten muss Teil des Gesellschaftsvertrages sein. Der Individualismus hat seine Grenzen. In der Krise hat sich gezeigt welchen Schaden er dem Zusammenleben zugefügt hat. Die Mitte Links-CSP wird weiter auf dieses Ziel hinarbeiten und lädt alle, die das Gleiche tun wollen, ein, sich mit uns dafür zu engagieren.

Grâce au Centre Gauche-PCS, enfin de l’espoir pour les familles fribourgeoises touchées par la pauvreté

Le Centre Gauche-PCS Fribourg se réjouit que le Conseil d’Etat ait enfin envoyé pour consultation le projet de loi pour l’introduction de prestations complémentaires pour les familles à bas revenus, mettant ainsi en œuvre le mandat constitutionnel.

Depuis plus de 10 ans (!), le Centre Gauche-PCS se bat pour cette question, qui remonte à une motion de deux députés PCS (H-R. Beyeler et Bruno Fasel) de 2010 approuvée par le Grand Conseil, et reprise par leurs collègues qui n’ont pas lâché le morceau (trois questions posées en 2014, 2017, et 2018). Il a fallu attendre plus de 10 ans pour que cette motion soit maintenant mise en œuvre et qu’un projet de loi soit présenté.

Pendant des années, le Conseil d’État a reporté cette motion et les député-e-s du Centre Gauche-PCS ont dû entendre ces excuses.

Actuellement, la situation des familles à faible revenu est extrêmement précaire. De nombreuses familles qui, jusqu’à présent, ont pu maintenir leurs revenus juste au-dessus de la limite de revenu, risquent maintenant – notamment à cause du Covid-19 – de tomber sous cette limite et de devenir ainsi dépendantes de l’aide sociale. Il est donc plus qu’urgent d’agir.

Le Centre Gauche-PCS est dans l’ensemble plutôt satisfait du projet de loi qui vient d’être présenté. Nous considérons qu’un revenu hypothétique pour déterminer l’accès aux prestations est judicieux. Nous saluons également la mise en place d’une incitation au travail par le biais d’une allocation de revenu. En revanche, nous regrettons qu’une limite d’âge pour les enfants ait été fixée à 8 ans pour le versement des prestations familiales complémentaires. Bien que la Constitution cantonale mentionne les petits enfants, nous aurions espéré une solution plus audacieuse, par exemple que la limite d’âge soit basée sur la scolarité obligatoire, c’est-à-dire 16 ans. Notre canton disposerait ainsi d’une loi efficace, favorable aux familles, qui soutiendrait dignement les familles touchées par la pauvreté. Le Centre Gauche-PCS espère que la loi sera adoptée dans une version corrigeant ces lacunes par le Grand Conseil cette année, puis mise en œuvre immédiatement.